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Associated Press:Tunis confirme la remise de deux ex-détenus de Guantanamo
Associated Press:Guantanamo: rapatriement de deux détenus tunisiens
Associated Press:US transfers 6 from Guantanamo despite concerns 1 may face abuse at home
AFP: Suisse: peines de prison pour soutien au terrorisme islamiste sur internet
Associated Press: Islamistes condamnés pour propagande terroriste sur Internet
ATS:Couple condamné pour soutien au terrorisme :Le Tribunal pénal fédéral leur inflige des peines de prison
Une nouvelle radio (ZAITOUNA) privée en Tunisie!!!
Tpmcafe: Tunis off the Grill
Liberation: Scènes d'horreur dans un orphelinat de Bagdad
ATS: Le Conseil de l'Europe met en garde contre le créationnisme 
ATS: Etats-Unis:11/09: Ben Laden pourrait avoir loué un avion pour sa famille

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Tunis confirme la remise de deux ex-détenus de Guantanamo

Associated Press, le 20 juin 2007 à 23h28
 

TUNIS (AP) -- La Tunisie a confirmé mercredi soir s'être fait remettre par les autorités américaines deux de ses ressortissants qui étaient détenus sur la base militaire de Guantanamo à Cuba.

Dans un communiqué transmis à l'Associated Press, les autorités tunisiennes expliquent que les deux ex-détenus, Lotfi Lagha et Abdullah Hajji, étaient réclamés par la justice tunisienne "en raison de poursuites pénales en cours à leur encontre" et qu'ils leur ont été remis lundi par les autorités américaines.

Le premier fait l'objet d'une instruction judiciaire auprès du tribunal de première instance de Tunis pour "appartenance à une organisation en relation avec la commission de crimes terroristes", indique le communiqué sans plus de précisions.

Lotfi Lagha a été déféré devant le juge d'instruction près ce tribunal à l'effet de parachever les investigations et de déterminer s'il est impliqué dans les faits pour lesquels il est poursuivi.

Quant au deuxième prévenu, Abdullah Hajji, qui a été précédemment condamné par défaut (à 20 ans de prison), il pourra faire opposition à ce jugement et, dans ce cas, devrait être rejugé pour répondre des griefs qui lui sont attribués lors d'un procès public lui offrant toutes les garanties légales, ajoute le communiqué qui ne précise pas ces griefs.

L'information avait été annoncée plus tôt dans la journée, à l'Associated Press, par Cris Chang, un responsable de l'organisation de défense des droits de l'homme Reprieve, basée à Londres, puis confirmée par l'avocat tunisien Samir Ben Amor, spécialiste des affaires liées au terrorisme. Toutefois, ces deux sources avaient indiqué que les deux détenus avaient été rapatriés dimanche dernier par les autorités américaines.

Associated Press
 


Guantanamo: rapatriement de deux détenus tunisiens
Associated Press, le 20 juin 2007 à 15h29
 

par Bouazza ben Bouazza

TUNIS (AP) -- Deux Tunisiens parmi les 12 en détention sur la base militaire de Guantanamo Bay à Cuba ont été rapatriés dimanche dernier par les autorités américaines, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.

L'information, annoncée à l'Associated Press par Cris Chang, un responsable de l'organisation de défense des droits humains Reprieve, basée à Londres, a été confirmée par l'avocat tunisien Samir Ben Amor, spécialiste des affaires liées au terrorisme.
Les deux détenus transférés sont Abdullah Ben Omar Hajji, alias Abou Zeid, et Lotfi Ben Souiî Lagha. Selon Me Ben Amor, ils ont été "libérés" de Guantanamo parce qu'aucun chef d'inculpation n'a été retenu contre eux.
Agé de 51 ans, le premier a été condamné par contumace par la justice tunisienne à 20 ans de prison dans l'affaire dite du "front islamique", un groupe installé en Italie et dirigé par un islamiste qui réside actuellement à Londres, a précisé l'avocat.

Marié et père de huit enfants, deux garçons et six filles dont l'une, Aïcha, est mariée à un autre détenu tunisien qui se trouve à Guantanamo, Abdullah Ben Omar a été arrêté en 2002 à Lahore par les services de sécurité pakistanais. Il a été remis aux autorités américaines, tandis que sa famille a été rapatriée en Tunisie.

Un de ses proches, Hédi Bou Saïdi, a été convoqué mercredi par la police de La Manouba, une banlieue située à une dizaine de kilomètres de Tunis, où il a été informé qu'Abdullah se trouve actuellement en Tunisie et fait l'objet de "formalités", sans plus de précisions.

L'épouse d'Abdullah, Khadija, a accueilli le transfert de son mari de la prison de Guantanamo avec un sentiment "à la fois de joie et d'appréhension", selon l'une de ses cousines, Habiba. Jointe au téléphone par l'AP, celle-ci a fait part de la crainte de Khadija que son mari aille en prison pour une longue période. Elle aurait préféré qu'il reste à l'étranger en tant que réfugié politique.

Aucune information n'a pu être obtenue au sujet du deuxième tunisien, Lotfi Lagha, 39 ans, dont le transfert a été annoncé par le département américain de la Justice. Il ne fait pas partie des quatre détenus tunisiens représentés par Reprieve, faute d'avoir pu obtenir une autorisation à cet effet de sa famille.

Dans un communiqué, l'organisation humanitaire a dénoncé les circonstances "sournoises" dans lesquelles le transfert a eu lieu, les responsables de Guantanamo ayant "délibérément" opéré le rapatriement avant l'arrivée sur place d'une équipe de Reprieve. Elle déplore en outre que les avocats de Lagha n'en aient été informés que deux jours après.

Reprieve regrette d'autre part que les autorités américaines qui ont "disculpé" Abdullah Ben Omar n'aient pas présenté d'excuses après l'avoir détenu pendant cinq ans. Citant son avocat Zachary Katnelson, l'organisation fait part de ses craintes qu'il fasse l'objet d'"abus" à son retour en Tunisie.

Associated Press


US transfers 6 from Guantanamo despite concerns 1 may face abuse at home

Associated Press, le 21 juin 2007 à 00h40

By BEN FOX, Associated Press Writer

SAN JUAN, Puerto Rico (AP) _ The U.S. announced the transfer Tuesday of six Guantanamo Bay prisoners back to their home countries, including one who, according to his lawyers, now may face abuse in Tunisia for nonviolent political activities.

With the transfer of four men to Yemen and two to Tunisia, the U.S. military says it now holds about 375 men at its base in southeast Cuba on suspicion of terrorism or links to al-Qaida or the Taliban.

The U.S. did not disclose the names of the prisoners, but lawyers and human rights groups identified one as Abdullah bin Omar, a 50-year-old Tunisian who has been held without charge since August 2002.

Attorney Zachary Katznelson of the British human rights group Reprieve said bin Omar faces "grave risk" of abuse and torture in Tunisia for his involvement with Ennahdaha, which he described as a moderate, nonviolent Islamic political party.

"I hope and pray Tunisia is going to do the right thing but I don't know that we can rely on that," Katznelson said in a phone interview from London. "We are truly, truly concerned for Mr. bin Omar."

He said Reprieve tried without success to persuade the U.S. to halt or delay bin Omar's transfer after his family said he had been convicted in absentia and sentenced to 23 years in prison for his involvement with a banned political group.

Katznelson said he had only been able to meet once with bin Omar, who may not have known he had been convicted. "He said he had been told by Tunisian intelligence officers who visited (Guantanamo) that they had nothing on him. Clearly, that is not the case," the lawyer said.

Bin Omar, who is married and has eight children, fled Tunisia to avoid political persecution, according to Reprieve, and unsuccessfully sought political asylum in Pakistan, where he was living when he was captured by the U.S.

A U.S. military spokesman, Navy Cmdr. Jeffrey Gordon, said no detainees are transferred out of Guantanamo without "credible assurances" from their government that they will be treated humanely.

Since Guantanamo opened in 2002, the U.S. has released about 405 prisoners after determining they were not a threat, did not have any intelligence value and their home country would be capable of preventing them from "rejoining the fight" against the United States or its allies.

About 80 of the remaining prisoners have been cleared for transfer or release and are awaiting this determination. Many of those transferred to the custody of their native countries have been released.

Obtaining the necessary assurances from Yemen has been difficult, which makes Tuesday's announcement that four detainees were sent to that country relatively rare. There are about 100 Yemeni citizens in Guantanamo, more than from any other nation.

A group of U.S. defense attorneys traveled to Yemen last month to urge the government to lobby more aggressively for the release of their clients, following the lead of Western nations that have used diplomatic pressure to bring their nationals home.

Yemen's foreign minister, Abu Bakr al-Kerbi, later said at a news conference that it wants the detainees handed over to be "tried according to the constitution and the Yemeni laws."

Associated Press



Suisse: peines de prison pour soutien au terrorisme islamiste sur internet
AFP, le 21 juin 2007 à 15h48

GENÈVE, 20 juin 2007 (AFP) - Le Tribunal pénal fédéral de Bellinzone (canton du Tessin, sud de la Suisse) a condamné jeudi un Tunisien à deux ans de prison pour propagande sur internet en faveur du terrorisme islamiste.

Son épouse, de nationalité belge, a été condamnée à six mois de prison pour complicité.

L'accusation avait réclamé deux ans et demi de prison pour le principal accusé, et 12 mois de prison ferme pour sa complice.

Moez Garsallaoui, un Tunisien de 39 ans demeurant en Suisse, était accusé d'avoir créé et exploité différents sites internet utilisés par des organisations terroristes, dont Al-Qaïda. Les sites internet diffusaient notamment des recettes de fabrication d'explosifs, a fait valoir l'accusation.

M. Garsallaoui a "activement soutenu un pan du terrorisme jihadiste en mettant à la disposition de criminels un outil de communication moderne et efficace", selon l'acte d'accusation.

Son épouse Malika El Aroud, âgée de 48 ans, est la veuve de l'un des assassins du commandant afghan Ahmed Shah Massoud. Grâce à sa notoriété dans le monde islamique, elle a offert une légitimation
accrue aux démarches criminelles de son mari, a souligné le procureur Claude Nicati.

Le jugement n'était annoncé que pour le mois prochain.

AFP


Islamistes condamnés pour propagande terroriste sur Internet

Associated Press, le 21 juin 2007 à 16h36

Deux ans de prison dont six mois ferme pour le Tunisien - Six mois avec sursis pour la veuve d'un des assassins du commandant Massoud - Une première en Suisse -

Bellinzone (AP) Le Tribunal pénal fédéral a condamné jeudi à Bellinzone un couple qui faisait de la propagande islamique terroriste sur Internet.

Le Tunisien Moez Garsallaoui, 39 ans, a été condamné à une peine privative de liberté de deux ans, dont six mois ferme. Son épouse, Malika El Aroud, 48 ans, a écopé de six mois avec sursis. Ils ont été reconnus coupables de soutien à une organisation criminelle.

Le Tribunal a largement suivi le réquisitoire du procureur général suppléant Claude Nicati. Ce sont les premières condamnations prononcées en Suisse pour soutien à une organisation terroriste islamique. Le couple a la possibilité de faire recours auprès du Tribunal fédéral à Lausanne.

Cette affaire a eu des échos à l'échelon international car Malika El Aroud, de nationalité belge mais d'origine marocaine, est la veuve d'un des deux hommes qui ont tué le commandant afghan Ahmed Shah Massoud, deux jours avant les attentats terroristes du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis.

Le couple avait été arrêté le 22 février 2005 à Guin, dans le canton de Fribourg. Le Tunisien a passé 23 jours en détention préventive et la femme dix jours.

Une victoire pour l'accusation

Alors que la défense avait plaidé l'acquittement, le tribunal a largement suivi le réquisitoire du Ministère public de la Confédération. Moez Garsallaoui a notamment été reconnu coupable de soutien à une organisation criminelle. Il a exploité plusieurs sites Internet en vue de favoriser la propagande de la violence interraciale et d'inciter à la haine et à la violence. Il est aussi coupable d'avoir diffusé des images et des séquences filmées d'exécutions et de mutilations d'êtres humains.

Quant à Malika El Aroud, elle a aussi été reconnue coupable de soutien à une organisation criminelle. Elle a également été reconnue complice de la diffusion d'images d'exécutions et de mutilations d'êtres humains. Elle n'est pas du tout restée passive, a commenté le président du tribunal Bernard Bertossa. Alors que le procureur avait requis 12 mois avec sursis, le tribunal l'a condamnée à une peine de six mois de prison avec sursis pendant trois ans.

Après la lecture du jugement, le procureur général suppléant Claude Nicati a constaté avec satisfaction que, pour la première fois en Suisse, une telle procédure aboutissait à des condamnations
pour soutien à une organisation criminelle. En février dernier, Claude Nicati n'avait pas eu gain de cause devant le même tribunal lorsque sept accusés, yéménites, somalien et irakien, avaient été blanchis de l'accusation de soutien à l'organisation terroriste Al-Quaïda.

Associated Press



Couple condamné pour soutien au terrorisme
Le Tribunal pénal fédéral leur inflige des peines de prison
ATS, le 21 juin 2007 à 16h41


Bellinzone (ats) Le Tribunal pénal fédéral (TPF) de Bellinzone a condamné un couple pour soutien au terrorisme. Le principal accusé écope de 24 mois de prison dont 18 avec sursis et son épouse de six
mois avec sursis. Le couple exploitait des sites internet à caractère islamiste.

L'accusation avait réclamé deux ans et demi et 12 mois de prison ferme. Ce Tunisien et son épouse ont exploité des forums de discussions utilisés par des groupes islamistes radicaux pour
l'échange d'information et dans un but de propagande. Al-Qaïda figurait parmi les utilisateurs.

Procureur satisfait

Procureur général suppléant de la Confédération, Claude Nicati a exprimé sa satisfaction jeudi après le prononcé du verdict. Le Ministère public va devoir examiner attentivement les considérants
du jugement.

Ils auront toute une série de conséquences, a-t-il déclaré à la presse. Lors d'un précédent procès en février dernier concernant la mouvance Al-Qaida, le Ministère public de la Confédération avait subi une lourde défaite. Les sept accusés, également suspectés de soutien à une organisation criminelle, avaient été tous acquittés.

Quatre sites

De leur domicile à Guin (FR), les deux militants islamistes avaient exploité quatre sites internet utilisés par des groupes radicaux dans le but d'échanger des informations et de faire de la
propagande. Des images violentes d'exécutions et de torture étaient diffusées.

Les accusés ont admis s'être occupés de la gestion de ces sites mais ont récusé toute responsabilité quant au contenu. Il y avait plus de mille utilisateurs, ont-ils déclaré. Il arrivait que des informations soient introduites sans que nous le sachions, ont-ils affirmé.

Une arme stratégique

Président de la Cour pénale, Bernard Bertossa a écarté cette objection. Selon lui, les deux militants n'ont pas seulement été des sympathisants de la cause terroriste

Ils l'ont soutenue activement par le biais de leurs forums de discussion. Pour les terroristes, internet est devenue une arme dont l'importance stratégique est aujourd'hui fondamentale, a déclaré le juge.

Absence remarquée

Arrivés mercredi à leur procès avec 55 minutes de retard, les deux accusés ont brillé jeudi par leur absence à la lecture du jugement. Leurs avocats n'ont pas précisé s'ils vont faire recours contre le verdict.

Agé de 38 ans, le principal accusé devra purger sa peine de six mois de prison dans le canton de Fribourg. Il est coupable de soutien à une organisation terroriste, de représentation de la violence et d'avoir fourni des indications pour fabriquer des armes.

Veuve d'un kamikaze

Sa femme, âgée de 48 ans, est la veuve d'un des kamikazes qui avaient assassiné le commandant Massoud, un acte qu'elle a elle- même qualifié d'"héroïque" devant la cour. D'origine afghane, née et domiciliée en Belgique, elle est coupable de soutien à une organisation terroriste et de complicité de représentation de la violence.

(Source : www.romandie.ch , le 21 juin 2007)
 
Une nouvelle radio (ZAITOUNA) privée en Tunisie!!!
 

Une délégation du Congrès américain a été reçue le jeudi 31 mai par le Président de la République.

Suite a l'audience  le Représentant démocrate John Tanner a déclaré: "Je crois que la Tunisie est prête à une plus grande liberté dans l'arène politique et dans la presse, et dans tous ces domaines qui donneront au pays un plus grand développement au niveau mondial, et qui ouvriront la porte à de plus gros investissements et à des créations d'emplois".

Juste le lendemain une annonce légale est parue au journal officiel annonçant qu'une nouvelle Radio a été créée!!

Il s'agit de la "Zaitouna" accordée à Fahed Mohamed Sakher El Materi (L'époux de l'une des filles du président Ben Ali de son épouse Leila Trabelsi).

D'autre part, M. Kamel OMRANE est le co-gérant de la société créée à cette occasion.

Tous les détails de cette SARL sont publiés dans le journal officiel de la République Tunisienne N° 44 daté le 1er juin 2007, page 2730, rubrique : Annonces légales, Réglementaires et Judiciaires.

(Info reçue par mail de Tunis le 21 juin 2007)


Tunis off the Grill
 

By Todd Gitlin | bio

When Christopher Hitchens is not defending George W. Bush, Paul Wolfowitz, Scooter Libby, or their jihad against Islamists and the evils of certain axes, he can be interesting, even informative. So it was that I turned to his piece on Tunisia in the July Vanity Fair (not yet online), for it happens that I spent three weeks in Tunisia in January 2006, and therefore have an independent reportorial base from which to assess his assessments. (I wrote about my stay in the Chronicle of Higher Education.)
Hitchens makes a case for the Tunisian dictatorship. The country is, after all, a relatively healthy place for women and an inhospitable place for Islamists. On a weak base, it features a relatively thriving economy. It has the great merit, Hitchens points out, of not being Algeria, let alone Libya. Points taken, if not being the rest of Africa is a compliment.

I'm not competent to know all of what Hitchens fails to observe, but the following lines of his caught me up short: "you can say for Tunisia that people do not lower their voices or look over their shoulders (another thing that has made me nervous in my timne) before discussing" the dictator, Zine El Abidine Ben Ali.


During my three weeks in the country, no fewer than three people I met performed the unmistakeable gesture of pointing demonstratively at the ceiling. The first: a professor who is awfully eager to travel abroad and awfully afraid of what he says in the classroom. (The ceiling he pointed at was in a prominent restaurant.) The second: another professor, a former journalist forced out of his editorial position--he took me for a walk in the open air before talking about the funny things that happen to his Internet service during international meetings in Tunis. (His ceiling was the one in his own car.) The third: a student in the midst of a discussion of press censorship. (Hers was in the classroom.)
I first saw this gesture in Communist Hungary. I didn't go looking for it in Tunisia, and I do not feel nostalgic.

Hitchens does mention further down in his piece that "the Tunisian authorities...hover around in Internet cafes trying to invigilate what sites people are clicking on. In a society where satellite dishes are everywhere, this looks crude and old-fashioned."

It may look crude, but this sort of "invigilation" does get a lot of people pointing at ceilings. So do the far, far grislier stories that circulate about torture of various original sorts in Ben Ali's prisons. About those, I cannot testify first-hand, but I marvel that Hitchens can be so confident of the right to speak freely in Tunisia.

(*) Todd Gitlin, who professes journalism and sociology at Columbia University, is the author of eleven books including, most recently, The Intellectuals and the Flag  (Columbia University Press).  For more, see www.toddgitlin.net

(Source : Jun 18, 2007 -- 08:45 PM EST)
Lien : http://www.tpmcafe.com/blog/coffeehouse/2007/jun/18/tunis_off_the_grill



Le Conseil de l'Europe met en garde contre le créationnisme
 
ATS, le 21 juin 2007 à 02h54

Strasbourg (ats) Le Conseil de l'Europe votera la semaine prochaine un rapport visant à défendre la théorie de l'évolution et à maintenir les thèses créationnistes hors des programmes scolaires. Ce texte estime que le créationnisme "peut être une menace pour les droits de l'homme".

L'examen d'un tel texte par l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe souligne que les attaques émanant de groupes religieux contre l'évolutionnisme - phénomène que beaucoup pensaient cantonné
aux Etats-Unis - préoccupent les hommes politiques européens. Le rapport note que la campagne contre l'évolutionnisme trouve ses racines dans différentes formes d'extrémismes religieux et constitue une menace dangereuse pour les connaissances scientifiques.

"Aujourd'hui, des créationnistes de toutes confessions cherchent à imposer leurs idées en Europe. On a ainsi pu assister, depuis quelques années, à plusieurs manifestations émanant de ces différents mouvements sur le continent eurasiatique", peut-on lire dans le rapport. "Les établissements scolaires semblent par ailleurs en être la cible privilégiée."

Le créationnisme prêche que Dieu a créé le monde et tous les êtres qui le peuplent, comme le décrit la Bible. Les sondages réalisés aux Etats-Unis montrent que la moitié des Américains adhèrent à ces idées, qui demeurent très marginales en Europe.

Le rapport, qui sera soumis mardi à l'Assemblée, souligne que les Etats membres du Conseil de l'Europe doivent s'opposer fermement aux enseignements du créationnisme en tant que discipline scientifique
qui aurait la même légitimité que la théorie de l'évolution par la sélection naturelle. Il souligne toutefois que les idées créationnistes peuvent faire l'objet de discussions dans le cadre d'études non scientifiques.

Les décisions de l'Assemblée ne sont pas contraignantes pour les Etats membres. Mais le débat et le vote constitueront un baromètre intéressant de l'ancrage de l'évolutionnisme en Europe.

(Source : www.romandie.ch , le 21 juin 2007)



Etats-Unis
11/09: Ben Laden pourrait avoir loué un avion pour sa famille
ATS, le 21 juin 2007 à 00h30


Washington (ats) Oussama ben Laden pourrait être celui qui a loué l'avion ayant transporté des membres de sa famille hors des Etats- Unis juste après les attentats du 11 septembre 2001, selon des
documents du FBI. La police fédérale américaine a toutefois jugé l'information inexacte.

Les documents du FBI ont été obtenus grâce à la loi sur la Liberté de l'information par une association qui enquête sur la corruption au sein du gouvernement, Judicial Watch. Un des documents du FBI publiés sur le site internet de l'association fait référence à l'avion Ryan Air 727, communément appelé "le vol de la famille ben Laden", qui est parti de l'aéroport de Los Angeles le 19 septembre 2001 transportant des Saoudiens. "L'avion était affrété soit par la famille royale saoudienne ou par Oussama ben Laden", affirme le document.

L'avion a fait escale à Orlando (Floride), à Washington, Boston (Massachusetts) pour finalement débarquer ses passagers à Paris le jour suivant. Les documents font état de six vols entre le 14 le 24 septembre qui ont évacué des membres de la famille royale saoudienne et de la famille ben Laden, selon Judicial Watch.

"Selon les documents du FBI, et c'est incroyable, pas un seul Saoudien ni aucun membre de la famille ben Laden ne possédait d'informations ayant une valeur pour les enquêteurs" des attentats du 11-Septembre, relève l'association, qui s'interroge sur la qualité de l'enquête de la police fédérale américaine.

Un porte-parole du FBI, Richard Kolko, a de son côté assuré que le chef d'Al-Qaïda "n'a pas affrété d'avion quittant les Etats- Unis", affirmant que le FBI avait procédé à une enquête minutieuse. "Le FBI a procédé à un contrôle, qui s'est révélé satisfaisant, des Saoudiens qui se trouvaient à bord de ces avions", a-t-il assuré.

Il rappelle que la Commission d'enquête sur les attentats du 11- Septembre n'avait relevé dans son rapport publié en 2004 "aucune intervention politique" destinée à faciliter le départ de ces Saoudiens.

(Source : www.romandie.ch , le 21 juin 2007)

 


 

 Scènes d'horreur dans un orphelinat de Bagdad
 
Les forces armées irakiennes et américaines ont découvert des garçons de 3 à 15 ans, nus et abandonnés dans un établissement de la capitale irakienne, révèle la télévision CBS.
 
Par Liberation.fr et AFP
 
 
Vingt-quatre garçons squelettiques, dont certains étaient attachés à des lits, ont été découverts la semaine dernière par les forces irakiennes et américaines dans un orphelinat de Bagdad.
«L'armée américaine a découvert un orphelinat où les enfants étaient abandonnés», a déclaré à l'AFP le lieutenant-colonel Christopher Garver, porte-parole de l'armée américaine. Agés de 3 à 15 ans, les garçons étaient nus dans une pièce noire sans fenêtres, a précisé l'armée dans un communiqué.

La plupart d'entre eux étaient attachés à des lits et trop faibles pour se tenir debout une fois les liens défaits. D'autres étaient couchés à même le sol et ne bougeaient pas, au point que les militaires «croyaient qu'ils étaient tous morts», a déclaré le sergent américain Mitchell Gibson à la chaîne de télévision américaine CBS, qui a révélé l'affaire.

Les soldats ont «lancé un ballon de basket pour voir s'ils réagissaient, a expliqué le sergent. L'un des enfants a alors levé la tête, s'est penché, a regardé avant de s'allonger à nouveau par terre. Là ils ont dit, "oh, ils sont vivants"». Lorsque les militaires sont entrés dans l'orphelinat d'al-Hanan, dans l'ouest de la capitale, le personnel de l'établissement public était sur place: trois femmes qui affirmaient être des gardiennes et deux hommes, un directeur et un vigile.

L'un des enfants, que les médecins croyaient mort, avait «le corps couvert de mouches et était incapable de bouger. Nous avons dû bouger sa tête et la tenir pour être sûr» qu'il était vivant, a affirmé le sergent. «La seule chose qui bougeait était les yeux. Il avait des mouches sur toutes les plaies, dans la bouche, les yeux, le nez et les oreilles.»

Pourtant, la cuisine de l'orphelinat était «remplie de nourriture et de vêtements qui auraient pu être utilisés pour les enfants», selon le communiqué. Mais d'après le reportage de CBS, le personnel s'emparait des biens pour les revendre sur des marchés.

En mai, les enfants ont été transférés dans cet orphelinat après avoir été retirés d'un établissement dans le quartier d'Atafiyah pour les séparer des filles, selon le communiqué de l'armée américaine.

De son côté, le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki s'est prononcé pour l'ouverture d'une enquête, afin de punir les responsables de cette situation, selon un communiqué de ses services. Mais d'après CBS, les autorités irakiennes sont parvenues à appréhender seulement deux vigiles de l'établissement. Les GI ont aidé l'armée irakienne à évacuer l'orphelinat et à apporter des soins médicaux aux enfants, placés dans des familles d'accueil.
(Source: LIBERATION.FR : mercredi 20 juin 2007)
 

 

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