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- "Mme Murray, la journaliste" ! De : ahmed fouednejm
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"Mme Murray, la journaliste" !
Envoyé par : "ahmed fouednejm" fouednejm@yahoo.com fouednejm
MER 20. JUN 2007 8:54 (EST)
http://scfp.qc.ca/modules/ nouvelles/ nouvelle. php?id=1087& langue=fr
20-6-2007
Nouvelle
Protection des sources journalistiques
Quebecor a manqué a son devoir
Quebecor a failli à son devoir de faire assister la journaliste Karine Gagnon par un avocat, hier, durant son témoignage devant la Commission des relations du travail.
Une enquête de Mme Gagnon portant sur la présence d'amiante dans des édifices gouvernementaux, publiée dans le Journal de Québec, en novembre 2006, a mené au congédiement d'un employé de la Société immobilière du Québec, Denis Petitclerc.
La journaliste lockoutée du Journal de Québec témoignait, hier, dans le cadre des procédures entamées par le syndicat pour contester ce congédiement.
Faute de pouvoir compter sur l'appui de Quebecor, le syndicat de la rédaction avait mandaté Me Jacques Lamoureux pour assister Mme Gagnon durant son témoignage afin de s'assurer que les avocats de la SIQ ne tentent pas d'obtenir l'identité des sources d'information de la journaliste.
«Je me suis sentie abandonnée par mon employeur, a commenté Mme Gagnon, après son témoignage. C'est d'autant plus déplorable de la part d'une entreprise de presse qui devrait se faire un devoir de défendre un principe journalistique aussi important que celui de la protection des sources.»
La journaliste estime «que la défense de ce principe doit aller bien au-delà d'une convention collective. De plus, dit-elle, il faut rappeler qu'au moment de mon enquête et de la parution de mon article, il n'y avait pas de conflit de travail» au Journal de Québec.»
L'attitude de Quebecor a d'ailleurs été dénoncée le 7 juin par la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ).
Lundi soir, cependant, le porte-parole de Quebecor, Luc Lavoie, a personnellement communiqué avec le président de la FPJQ, Alain Gravel, et la directrice générale de Reporters sans frontières, Émily Jacquard. Selon les propos rapportés par ces derniers, M. Lavoie leur a expliqué être intervenu personnellement auprès de la haute direction de Quebecor pour faire renverser la décision.
Il a affirmé à M. Gravel qu'il communiquerait avec le syndicat mardi matin pour l'aviser.
Or, les officiers syndicaux n'ont reçu aucun appel de M. Lavoie, hier. Et aucun avocat autre que celui mandaté par le syndicat ne représentait Mme Gagnon devant la Commission des relations de travail. Tout au plus, une avocate s'est présentée en début d'après-midi (Mme Gagnon a témoigné en matinée). Sans dire par qui elle était mandatée, elle venait pour «Mme Murray, la journaliste.» Elle s'est fait répondre qu'elle s'était probablement trompée d'endroit.
Est-ce à cela que faisait référence la direction du Journal de Québec dans un communiqué, lundi, lorsqu'elle parlait d'affirmations «fausses et mensongères»? Quelqu'un a-t-il été floué lundi soir?
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